A. Tanaka

Akira Tanaka

1918 (Osaka, Japon) – 1982 (Paris, France)

Akira TANAKA a fait ses études en 1943 à l’École Supérieure des Beaux Arts de Kyoto avant de venir s’installer définitivement en France en 1959.  A partir de 1955, il participera à plusieurs expositions (au Japon, aux États-Unis, en Australie ainsi qu’en Nouvelle-Zélande) et recevra en 1957 le 1er Prix de la critique japonaise (« Grand Prix Shell ») et le Grand Prix du Salon Kodobijutsu de Tokyo.

Dès son arrivée en France, il exposera au Salon d’Automne de Paris (dont il sera fait membre en 1961) et recevra le 1er Prix de Villeneuve-sur-Lot le 1er Prix de Pont-Aven et le Grand Prix de l’Exposition Internationale de Monaco.  A partir de 1960, il exposera dans de nombreuses galeries: Jeanne Castel (1960 et 1962 – Paris); Hervé (1964 et 1972 – Paris); Nuovo Sagittario (1971-73 – Milan); Nichido (1970-71 – Tokyo et Nagoya); ou encore Yaesu-Hibiya (1980 – Tokyo).  Il participera aussi à de nombreux évènements artistiques (ex. Exposition École de Paris et Salon Comparaisons à Paris en 1961; Exposition Internationale d’Art Figuratif à Tokyo en 1962; Exposition Chefs-d’œuvre de l’Année à Tokyo en 1963; Biennale de Tokyo en 1965; Exposition d’Art Moderne à Tokyo en 1964 et 1966; ou encore Artistes Japonais en Europe aux Musées Nationaux d’Art Moderne de Tokyo et Kyoto en 1972).  En 1975, une très grande exposition rétrospective intitulée « Akira Tanaka » se tiendra au Musée d’art moderne de Kanagawa au Japon.

L’artiste mourra prématurément à l’âge de 64 ans.  Après sa mort, une exposition « Hommage à Akira Tanaka » sera organisée à Paris en 1983 par la Galerie Yoshii.  En 1989 et 1990, il sera exposé à Paris au Salon Comparaisons et au Salon des Indépendants.  En Octobre 2009, la Galerie Nicolas Deman organisera une exposition rétrospective sur l’artiste.  En Octobre 2011, une exposition hommage lui sera rendue sur les Champs-Elysées dans le cadre du Salon d’Automne de Paris et son expert-curateur (Marc David Fitoussi) dira à cette occasion: « Sous l’influence notamment de l’Art Brut avec Jean Dubuffet, l’œuvre de Tanaka va faire écho au renouveau du mouvement de la figuration d’après-guerre pour réussir à véritablement se situer une fois au contact de la ville des lumières » (www.mdafa-arts.com/akira-tanaka).  Enfin, au printemps 2014, un Fonds de Dotation « Akira Tanaka » (www.akira-tanaka-dotation.com) sera crée par Pierre Lovi-Vilorey dans le but de promouvoir activement l’œuvre de l’artiste notamment auprès des institutions et musées de France et du Japon (ex. en Décembre 2016, une conférence de presse a été présentée par Fabrice Hergott, Directeur Exécutif du Musée d’Art Moderne de Paris, à la Maison de la Culture du Japon à Paris; ou encore, en Février et Mars 2022, une grande rétrospective a été organisée au Musée Boesch de la ville de La Baule).

La spécificité de l’œuvre de Tanaka « c’est avant tout les gens et plus particulièrement les Européens des années 1960-1970 issus des couches populaires de la société – Français (les Parisiens principalement), Espagnols, Portugais, ou encore Italiens (pour ces derniers les Vénitiens en particulier) ».  En effet, dans son travail, Tanaka va énergiquement chercher à décrire le visage de « l’Homme Authentique » chez ces gens du peuple qui « ne portent pas de masque ».  Et c’est donc, dès qu’il s’installera en France, que l’artiste passera la plupart de son temps à « errer » dans les rues ou sur les routes de campagne pour « capter » de façon méthodique et scrupuleuse la vérité spontanée qu’expriment à ses yeux le regard et les mimiques des gens. L’œuvre d’Akira Tanaka est présente dans de nombreux musées: Musée National d’Art Moderne de la préfecture de Kanagawa, Ministère de l’Education Nationale du Japon, Musée XXème Siècle Ikeda de la préfecture de Shizuoka, Musée Sanposo de la préfecture de Gifu, Musée d’Art Ohara de la ville de Kurashiki, Musée de la préfecture de Mie, Musée National d’Art Moderne de Tokyo, ou encore Musée de la ville d’Himeji.


Œuvres